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L'histoire du dopage

1) Chronologie

Depuis toujours, l’homme cherche à améliorer ses performances. Le dopage

ne date donc pas d’aujourd’hui et il semblerait que cette pratique soit aussi ancienne que le sport lui-même.

 

       Les débuts du dopage nous viennent de l’Antiquité où les grecs furent les premiers à utiliser des méthodes de type pharmacologique. Les lanceurs et boxeurs ne se nourrissaient plus que de taureau quelques jours avant les épreuves olympiques. Les sauteurs, quant à eux, avaient recours à la viande de chèvre dans l’espoir de sauter plus haut, tandis que les lutteurs préféraient une viande plus grasse comme celle de porc.

 

  Au XIXème siècle, les feuilles de coca étaient mâchées par les Incas. La cocaïne

stimule le système neuromusculaire et procure ainsi une sensation d’euphorie,

inhibant celle de la fatigue. Depuis, les enjeux économiques, financiers et idéologiques n’ont cessé d’augmenter et les performances des sportifs ont perpétuellement évolué sous de telles pressions.

 

    Les moyens pharmacologiques sont devenus de plus en plus ciblés et à la pointe technologiquement. La tentation est donc bien réelle dans le monde du

sport et le refus n’est pas toujours facile. Le mot dopage apparaît dans la langue française pour la première fois en 1903.

 

    D’origine néerlandaise, « dop » désigne une boisson alcoolisée à base de peaux de raisin que les guerriers zoulous consommaient pour augmenter leurs prouesses au combat. Son utilisation au début du XXème siècle faisait référence au dopage illicite des chevaux de course.

 

2) Affaires récentes

Marion jones

Des livres de comptabilité et des agendas saisis en 2003 au siège du laboratoire Balco et remis à la justice révèlent le programme de dopage détaillé de l'athlète américaine. C'est le San Francisco Chronicle qui a mis la main sur ces dossiers.
    
Marion Jones, triple championne olympique en 2000, a perdu ses médailles, après avoir avoué la prise de stéroïdes, de la THG produite par le laboratoire Balco, entre septembre 2000 et juillet 2001. Selon le journal, les documents remis au tribunal chargé de l'affaire Balco, expliquent en détail le régime de dopage suivi par Marion Jones avant les jeux Olympiques de Sydney.
   
La recette «The Clear» 

 Les documents indiquent ainsi que l'athlète américaine consommait régulièrement un produit de Balco appelé "The clear" ("Le clair"), identifié par la suite comme étant le stéroïde THG, ainsi que des hormones humaines de croissance, de l'insuline et de l'EPO.
    
Toujours selon les documents, Jones s'est soumise à des prises de sang dans un laboratoire privé pour s'assurer que les traces d'absorption de ces produits dopants auraient disparu lors des jeux Olympiques. La sprinteuse se serait en outre livrée à une série de "mensonges calculés" aux agents fédéraux chargés de l'interroger pour cacher qu'elles utilisait des produits dopants et ses connexions avec Balco."

 

                                                                  Extrait de l'article de 20min.fr

Frédérick Bousquet

Le Français Frédérick Bousquet, champion d'Europe 2010 du 50 mètres nage libre, a été suspendu deux mois après avoir subi lors du meeting de Canet-en-Roussillon, en juin, un contrôle antidopage positif à l'heptaminol, un stimulant, annonce mercredi le journal L'Equipe. Le quotidien sportif précise "qu'il purge depuis le 20 septembre une suspension de deux mois infligée par la commission antidopage de la Fédération française de natation. Le sprinter tricolore sera donc autorisé à participer aux Championnats de France, du 3 au 5 décembre à Chartres".

Le nageur a précisé sur Europe 1 avoir pris le produit incriminé pour soigner des hémorroïdes. "Je me soigne depuis huit ans pour une pathologie très précise avec un médicament qui ne contient pas ce produit interdit (...) et puis juste avant le meeting, j'ai souffert d'une crise violente, précise-t-il aussi dans L'Equipe. J'ai filé dans une pharmacie de Canet que je connais très bien. Ils m'ont donné ce produit que l'on peut se procurer sans ordonnance (...) je l'ai pris sans lire la notice." 

 

"Je n'ai pas de circonstances atténuantes. (...) Cette sanction, je la mérite, c'est tout. Il suffisait de lire" la notice, admet-il encore. Bousquet n'a appris son contrôle positif qu'après sa dernière course aux championnats d'Europe de Budapest, le 15 août, soit un mois après la notification de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) à la Fédération française de natation (FFN). 

Mais "entre les vacances et autres préparations des Championnats d'Europe", précise L'Equipe, le directeur de la FFN n'a pris connaisssance de l'affaire que le 6 août et a alors décidé d'attendre la fin de la compétition pour ne pas déstabiliser le nageur à Budapest. Calcul gagnant, puisque Bousquet décrochera deux médailles d'or (50 mètres et relais 4×100 4 nages) et une en argent (50 mètres papillon).

Averti alors de son contrôle positif, le double champion d'Europe aurait fondu en larmes avant d'expliquer son erreur. Il n'a dès lors pas voulu contester les résultats de l'AFLD, souhaitant seulement conserver la plus grande discrétion sur cette procédure et sa sanction, qui court déjà depuis le 20 septembre. D'où sa première réaction aux questions de L'Equipe : "Je vis depuis un certain temps dans l'angoisse du coup de fil que vous êtes en train de me passer... Avec ce que cela veut dire derrière, les journaux, le risque d'amalgame, et tout le reste. (...) Je pensais qu'il était possible que personne n'en parle, que la confidentialité de cette suspension serait respectée. Mais bon, je ne vais pas me défiler."

Reconnaissant sa négligence, Bousquet réfute toute tentative de tricherie : "J'ai fait mon plus mauvais 50 mètres de l'année à Canet avec ce fameux produit dans l'organisme, alors ce n'est pas l'heptaminol qui m'a fait avancer." Et de rejeter aussi toute suspicion sur ses performances aux championnats d'Europe : "Les effets de ce produit, son temps d'élimination [sont] de 24 à 48 heures. Alors pour Budapest, j'ai la conscience tranquille : mes performances m'appartiennent".

 

http://www.lemonde.fr/sport/article/2010/10/20/frederick-bousquet-suspendu-deux-mois-pour-dopage_1428506_3242.html#VF2wQ02388iki5hC.99

 

 

Michael Rasmussen

Le ex-cycliste Michael Rasmussen s'est enfin repenti. Le Danois a reconnu jeudi s'être dopé pendant 12 ans et annoncé arrêter la compétition. "J'ai utilisé des produits et des méthodes dopants de 1998 à 2010", a-t-il avoué.

 

      Maillot jaune du Tour de France 2007, il avait été exclu par sa propre équipe (Rabobank) pendant la compétition après avoir menti sur ses lieux d'entraînement pour se soustraire à des contrôles anti-dopage. Il avait été ensuite suspendu deux ans par la Fédération monégasque de cyclisme, auprès de laquelle il a sa licence. Lors d'une conférence de presse organisé jeudi à Herning (Danemark), il a énuméré les substances auxquelles il avait eu recours : EPO, hormones de croissance, testostérone, insuline, cortisone, sans oublier les transfusions sanguines.

 

     Âgé de 38 ans, le grimpeur au physique squelettique a annoncé qu'il arrêtait la compétition et collaborait avec les autorités compétentes "pour faire place nette". La Confédération danoise des sports a ouvert une enquête. Un peu tard, Rasmussen s'est dit prêt à accepter la "suspension" qu'il risque. "Je suis un homme soulagé", a conclu l'ex-coureur.

DES FAITS NOUVEAUX

 

     Le Danois a également livré à l'agence antidopage néerlandaise "les noms des coureurs impliqués dans des affaires de dopage", a rapporté Herman Ram, membre de l'instance. "L'agence antidopage néerlandaise a reçu, lors d'un entretien avec le Danois Michael Rasmussen, les noms et les numéros de dossards des coureurs impliqués dans des affaires de dopage", a indiqué M. Ram. "L'entrevue a duré 4 heures. Des informations très détaillées ont été fournies par l'ex-coureur de Rabobank", a poursuivi M.Ram sans préciser quand avait eu lieu l'entretien.

 

"Rasmussen a beaucoup parlé de lui mais aussi de tout ce qui se passait dans son entourage en matière de dopage. Je ne peux rien dire sur le contenu. Mais son témoignage est extrêmement important pour notre enquête. Nous savons maintenant beaucoup mieux, par exemple, comment ils parvenaient à éviter les contrôles. Des faits sont nouveaux pour nous", a conclu Herman Ram.


http://www.lemonde.fr/sport/article/2013/02/01/dopage-l-ex-cycliste-rasmussen-deballe-tout_1825901_3242.html#CrYJt1a20AuvElRc.99

3) Les chiffres

Voici une petite emission radio qui explique très bien les chiffres du dopage :

Ce schéma nous montre le nombre de coureurs dopés au Tour de France de 1968 à 2013,

nous pouvons voir que sur 8000 coureurs partant 3000 ont été contrôlé positifs.

Nous avons une photos issue de l'emission stade 2 qui nous montre les différents nombres de controle anti-dopage dans 3 sport différents ; cyclisme football et tennis

Nous avons un graphique nous montrant le nombre de cas de dopage par année en professionelle , nous pourvons que les chiffres augmentent .

Nous avons mis un graphique montrant les disciplines les plus controlées en france , le cyclisme est largement devant ..

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